Accéder au contenu principal

Mon sac à main.

Mon sac à main m'énerve. Il est trop lourd. Toujours. Et je n'y trouve jamais rien. Ou plutôt je fais des trouvailles inutiles, plus surprenantes les unes des autres, mais je ne mets jamais la main sur ce dont j'ai besoin lorsque j'en ai besoin. 

Régulièrement (non, pas quotidiennement, régulièrement veut dire tous les mois, ou deux mois, ou trimestriellement ? Bref, le temps passe tellement vite...), je vide mon sac pour essayer d'y remettre de l'ordre. Je trie mouchoirs utilisés ou pas, billets de parking, de cinéma, bons périmés, j'y trouve des stylos qui ne sont pas les miens...  Je découvre un tube de crème pour les mains sans le bouchon (aïe !), je remets la main sur mon bâton à lèvres que je croyais avoir perdu,  sur des pièces de monnaies et des jetons pour caddies, des bonbons contre les maux de gorge, et sur un antalgique un peu amoché... puis enfin, sur le bouchon du tube de crème pour les mains...

Quand je retourne mon sac, je réagis un peu comme quand je rentre dans la chambre de mes Zados, : Ohhh ce chenil ! Quoi, j'avais encore ça ? Ahhh, c'est ici ce truc que je cherchais ! Mais qu'est-ce que ça fiche là cette chose ? Ces biscuits tout écrabouillés, beurk !  C'est quoi ce Tic-Tac abandonné ?!?! Pourquoi ces chaussettes sont là ? Arghh c'est un chewing-gum de seconde main bouche dans ce papier ! Ce que c'est dégueux !!! 
Merci de n'en souffler mot à mes Zados !
Voilà. J'ai vidé mon sac. Devant vos Zyeux en plus !!!
Je jette tout ce qui devrait être à la poubelle à la poubelle, et de dépit, trop dur de faire un tri, je remets tout le reste dans mon sac. Au cas où, on ne sait jamais.
Fraîchement trié, et ça se voit même pas.
Quand il faut un mouchoir, j'en ai pas. A peine arrivée à la maison j'y remets quelques paquets.
Quand il me faut un sparadrap, car quelqu'un ou moi-même à des cloques au pied,  je n'en ai plus, ou ils sont dans un état si pitoyable,... qu'il vaut mieux vite le mettre hors d'état de nuire.
Quand il me faut un antalgique, j'en ai plus ou, en fait, il est au fond du sac et pas dans sa pochette habituelle...et quelque peu...uhhhhm, le comprimé lui-même aurait besoin d'un antalgique. 
Quand il me faut de la monnaie pour le parking, mon porte-monnaie est vide, et toutes mes pièces se cachent au fond du sac, mais je n'y pense pas à cet instant précis. Et parfois c'est plutôt très embêtant.

Dans mon sac, il y a une poche exprès pour y mettre mon smartphone. Je trouve ça trop pratique, car comme ça, je le retrouve facilement ! Voilà une des raisons pourquoi j'ai craqué pour ce sac ! MAIS, il y a un grand MAIS : je ne le range JAMAIS dans cette poche, du coup, dès que je sors de la maison et que je le cherche, je crois l'avoir oublié, et après avoir cherché chez moi sans succès, je me remets à  farfouiller dans mon sac et... il était au milieu du fatras... Ça ne m'arrive pas qu'à moi, si ?

Mon sac est grand. J'aime bien car je peux y mettre ma gourde d'eau (mon bib comme je l'appelle parfois, ça me rajeuni), mon agenda si besoin,  selon la saison et la météo, des gants, même parfois des chaussettes (si si, si des fois que j'ai un coup de froid, je suis frileuse des pieds, moi !), mes lunettes de soleil, mon petit parapluie.... Ainsi que de multiples pochettes, une pour les médicaments (jamais ceux dont j'ai besoin), une autre avec tout ce qu'il faut que les hommes n'utiliseront jamais (non, pas le maquillage, les autres trucs, quoi...)...

Mais quand je réfléchis sur tout ce barda que je n'utilise jamais (à part un mouchoir de temps en temps, mon porte-monnaie un peu plus souvent, mon bib régulièrement et mon smartphone tout le temps), je me demande à quoi ça rime de transbahuter péniblement toujours tout ça. 

Au cas où. Oui, au cas où.
Mais quand le "cas où" surgit, ça se passe en général comme ceci : 
Une amie/collègue : - Arghhhh, j'ai un de ces mal de tête !
Moi, toute fière : - Tu veux un anti-douleur ? Un paracétamol ? Un Irfen ? J'ai ce qu'il te faut, tu as le choix ! dis-je, tout en farfouillant dans mon sac avec ardeur (il en faut)...
Puis, moi, dépitée : - Euhhhh, désolééééééée, là, je crois que je n'ai plus rien.

Même chose pour les mouchoirs, bonbons pour la gorge, sparadraps, stylos, etc. 
Déprimant. 
Voilà. J'ai vidé mon sac. Ça va ?

PS : j'aime l'ordre et la propreté. Vraiment. Et être organisée, à jour et efficace. Mais il y a deux endroits où c'est le flop complet : dans mon sac et... dans ma tête. Je ne sais pas si le sac à main de la femme est toujours le prolongement de l'ordre qui règne ou pas dans sa tête. Je n'irais pas jusque là, mais...bon.
PS 2 : en fait je fais tout faux. Je devrais faire comme un homme. Voyager léger : le porte-monnaie dans une poche. Le smartphone dans l'autre. Et les clés quelque part ailleurs.
Mince. Mes clés. Elles sont où ?

Le p'tit mot spi :
Dans nos vies, nous nous encombrons de tellement de choses inutiles ! Toutes ces blessures qu'on ne peut pardonner, toutes ces pensées qui nous freinent dans nos projets, nos envies ! Ces peurs qu'on ne lâche pas, ce manque de confiance en soi qui nous empêche de commencer d'accomplir nos rêves. J'aimerais tellement aller là-bas, mais si l'avion tombait ? J'aimerais tellement commencer d'apprendre cette langue, mais si je n'y arrive pas ?
Et puis si on triait tout ce fatras inutile qu'on garde "au cas où", qu'on jetait tout ça au loin... Et pis si on gardait juste confiance, si on gardait le lien avec le Ciel, avec Dieu, tel notre smartphone si indispensable dans notre sac...
Et si pour le reste on arrêtait de s'en faire et qu'on se confiait dans Celui qui nous aide si on lui laisse une place dans nos vies ?
Cela irait mieux, non ? On avancerait bien plus léger ! Chiche !

Confie-toi en l'Eternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ton intelligence! Reconnais-le dans toutes tes voies et il rendra tes sentiers droits. Ne te prends pas pour un sage, crains l'Eternel et détourne-toi du mal: cela apportera la guérison à ton corps et un rafraîchissement à tes os. Proverbes 3 : 5-7

Il est dur d’échouer, mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir.
Franklin Roosevelt

Que notre faiblesse soit l’occasion pour nous de voir la puissance de Dieu à l’œuvre dans notre vie.

Ce n'est pas en réfléchissant que tu sauras si quelque chose va réussir. L'important, c'est d'essayer !

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait ! Marc Twain

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Retour dans le passé et... nos problèmes de riches...

Cet été j'ai eu l'énorme cadeau de retourner deux semaines au Tchad, où nous avons vécu en famille durant 3 années il y a plus de 20 ans... Avec mon Nommamoi, nous étions accompagnés de 6 jeunes de notre région qui avaient envie de découvrir  un autre monde, et ils n'ont pas été déçus : découvertes de projets de la mission où mon Nommamoi est engagé (et avec laquelle on était partis à l'époque  (la MET)  ) , échanges avec des jeunes de leur âge, différentes activités avec eux (sport, chorale...), découverte d'une autre façon de vivre (invitations chez l'habitant pour partager un repas à manger avec les mains, visite de dispensaires, balades vers les puits, "profiter" de la chaleur humide accablante, économiser l'eau de la douche, manger le coq reçu vivant en cadeau, etc.). Ce furent des moments forts, parfois difficiles (vive la turista !), souvent tellement wouahhhh.  Bref, la dernière fois que j'y avais mis les pieds, sur cette autre planè

Quand ton corps te lâche...

Dormir. Ahhh, dormir ! Bien dormir, dormir d'une traite. Faire grasse mat, une matinée de grâce ! Dormir comme un bébé (ceux qui croient que ça veut dire bien dormir n'ont jamais eu de bébé). Cela fait... rêver debout ! Entre celui qui dort peu car il allonge les heures de boulot (on se réveille à 4h, on va bosser à 5h, on revient à la maison 12-13h plus tard... et un p'tit comité le soir pour terminer en beauté !) , l'autre qui se fait réveiller par ses filles (qui ont vomit, qui font des cauchemars, qui ont fait pipi au lit, qui toussent non-stop, ou vite un p'tit passage aux urgences...) , ou celui qui a un nouveau-né (qui dort 30 minutes d'affilée maximum et qu'il faut bercer à chaque fois, pour qu'il se rendorme) ... oui, il y a parfois des périodes compliquées ! Ou quand notre squelette nous fait souffrir (des petites-nanas à porter à passé 50 ans, ça fait grincer les articulations) , quand on sue sans raison (merci les hormones !) , quand le ham

Ma montre compteuse-de-pas

Je suis fâchée contre elle. Contre ma montre compteuse-de-pas.  L'autre jour, journée off. Sans garde, sans boulot hors de la maison. Je pouvais vaquer à mes occupations comme je l'entendais. J'ai profité à fond de mon chez moi. De faire ce qu'il y avait à faire. J'étais motivée. J'avais de l'énergie. J'étais heureuse de faire quelques nettoyages, rangements, tri, lessive et de jeter un oeil à la fin de ma journée sur les résultats : une maison rangée, propre. Satisfaisant.  Comme chaque soir, je jette un oeil sur ma montre compteuse de pas : en une journée, en restant chez moi, j'ai marché quasi 10 km !!! Incroyable, j'en reviens pas ! Et tout ça, dans la joie, la zénitude et l'allégresse ! Sans plus d'efforts que ça ! Ma montre me félicite. Comme il se doit. Merci ma montre.  Mais en général, ma montre ne réagit pas tellement à mes journées bien remplies. Elle ne me félicite pas lors de ces journées où je décide de faire mes vitres ou q